08 janvier 2011

inspiratiOn...

C'est une émotion qui renaît. Qui naît, pour dire vrai, le recul aidant...

C'était le début de la fin. Il était 21h tout pile, un samedi. La première contraction, la naissance d'une excitation. Je me demande encore comment nous pouvions être aussi calmes et sereins. Parce qu'on était méchamment zen, putain. Toutes les dix minutes, son gros ventre se contractait alors qu'elle demeurait décontractée, son sourire en infusion. Comme si, déjà, la défusion s'opérait. Souriant bêtement comme lorsque j'étais enfant les soirs du réveillon de Noël, moi je voulais juste me doucher, simplement m'apprêter, quand l'inconnu a sonné. Je fais toujours ça, sans trop savoir pourquoi. Je me prépare toujours au dernier moment, juste avant l'arrivée des invités. Je pensais que le temps allait s'emballer. Mais il s'est presque arrêté. La douceur du début de la fin est le bonbon acidulé de mes souvenirs délivrés. La suite est une amère acidité éprouvée jusqu'à cette fin théâtrale, berceau d'une émotion mesurée à explosion rétroactive. Il était né mon divin enfant, et je l'aime comme un fou assurément.

C'est une émotion qui naît, qui renaît, enfin peu importe, elle me fait du profit... je l'espère pour la vie...

2 commentaires:

Ninie a dit…

tu me connais bien mon Nico! tu sais que ce genre de petit paragraphe peut me mettre la larme à l'oeil assez facilement! merci de m'avoir fait partagé cela! une émotion si intime... propre à chacun.

Anonyme a dit…

Ah tu as raison, c'est tellement naturel et en même temps exceptionnel. Je me revois je jour J. On attendait Sacha depuis deux semaines et pourtant je ne m'attendais pas spécialement à son arrivée ce jour-là. En fait, j'attendais sans attendre. A un moment, je me suis mis à repasser des fringues (ce que je ne fais jamais...). C'était parti, la suite est une longue et belle histoire. J'ai même pas eu le temps de finir mon repassage. J'en ai plus jamais refait... peut être pour le deuxième ?
Vincent