09 janvier 2011

lettre aux lecteurs incOnnus...

La liberté - celle d'écrire du moins - n'est pas donnée à tout le monde. C'est un luxe et je suis un nantis. Toutefois, écrire librement et sans contraintes, sinon celles que je m'impose ici, n'induit pas nécessairement de lecteurs. Jusqu'à maintenant, je n'en ai pas éprouvé le besoin plus que ça. Bien qu'il serait plus juste de tempérer cet élan de snobisme non assumé en reconnaissant que c'est surtout une déficience de confiance qui a tenu tête à mon égocentrisme littéraire.

Ainsi, mis à part quelques privilégiés, aurais-je l'outrecuidance de dire - mais puisque je verse dans le snobisme à grand renfort de petits airs supérieurs, allons y carrément -, je n'ai pas ouvert aussi grand la porte de mon "intimité" que m'incite à le faire mon ego parfois. Fait qu'en résumé, j'ai pas de lecteurs...

Alors si je commence à accepter que quiconque me lise - inconnu au bataillon ou non -, si je prends sur moi pour réprouver cette irritante hantise d'être lu, scruté, moqué qui sait, si je conçois finalement l'interprétation de mes mots - autrement dit si je leur laisse leur liberté -, il me semble subtile de préciser que je n'appelle pas autant le jugement, éditorial s'entend, que l'émotion et les menues réflexions qui motivent mes intentions.

Laissez-moi savoir si elles ont un sens pour vous, car l'ouverture, à tâtons, est ma résolution littérale pour cette nouvelle année...

1 commentaire:

J. Heska a dit…

C'est une véritable boîte de Pandore que tu t'es décidé à ouvrir aujourd'hui ;-)