Dedans, toutes les lumières sont éteintes. Dehors, les lampadaires éclairent en sépia les flocons qui blanchissent le bitume. La nuit est rassurante l'hiver, et le silence s'amplifie. Je m'en délecte quelques instants, avant de descendre l'escalier à tâtons. En bas, je vire à gauche machinalement. Je suis le fer, il est l'aimant. Sa chambre se trouve au bout du corridor. De petits lampions tombent du plafond et illuminent la pénombre. C'est juste assez pour le voir. Juste assez pour m'émouvoir, chaque soir.
12 décembre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
C'est super touchant!! Et tellement plein d'amour...
Ca me rappelle aussi papa et maman qui faisait la même chose... un dernier bisou pour la nuit...
Enregistrer un commentaire