04 avril 2010

ligne verte...

La situation est risible, grotesque. Je n'attends pas le métro. Il m'a déposé là voilà quelques instants. J'y suis resté. Je suis appuyé au pan de mur qui longe la rame, gribouillant au Mont Blanc à l'extrême limite du lisible sur mon carnet à spirales. Impulsé par le désir d'écrire. L'inspiration immédiate se fond au moment présent. Ils ne font plus qu'un. Inspiration inutile et vaine puisque sans aucune autre finalité que d'assouvir une pulsion d'une vacuité sans nom. Libérer le vide pour éviter de tomber dans la frustration, objet de toutes les pressions. Un point final n'est point de trop pour quitter la ligne... et aller traîner ma folie plus loin...

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